La Bible précise le contenu du message évangélique : « Je vous rappelle, frères et sœurs, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu et dans lequel vous tenez ferme. C’est aussi par lui que vous êtes sauvés si vous le retenez dans les termes où je vous l'ai annoncé; autrement, votre foi aurait été inutile. Je vous ai transmis avant tout le message que j'avais moi aussi reçu: Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures; il a été enseveli et il est ressuscité le troisième jour, conformément aux Écritures. Ensuite il est apparu à Céphas, puis aux douze. Après cela, il est apparu à plus de 500 frères et sœurs à la fois, dont la plupart sont encore vivants et dont quelques-uns sont morts » (1 Corinthiens 15:1-6). Dans ce passage, Paul souligne la primauté de l'évangile - il est de « première importance » Ayez les bonnes bases de l'évangile pour être efficace dans la foi.
Si vous donnez par devoir, ou disons que si c'est devenu une routine pour vous de donner, que vous le faites sans y réfléchir, vous ne le faites pas avec joie ; vous donnez simplement parce que c'est le moment de le faire, ou parce que le seau est à portée de main et que vous devez y mettre votre argent, vous gaspillez cet argent en termes de retour sur investissement. L'attitude avec laquelle vous faites les choses est plus importante que votre action.
Pour avoir de bons fruits, vous devez avoir un bon arbre ; si vous avez un arbre malade, vous aurez de mauvais fruits. Car on reconnaît un arbre au genre de fruits qu'il produit. (Matthieu 12-33).
Avant de suivre un Leader et de vous soumettre à son autorité, prenez le temps de vérifier les fruits qu'il portent dans sa vie. Ne vous mettez pas sous le joug de l'ennemi.
« Or la foi, c’est la ferme assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas. » - Hébreux 11:1 On pourrait le dire ainsi : La foi est la substance de votre imagination positive, la preuve des choses qu'on ne voit pas. Selon ce verset, c'est en pensant ou en méditant que l'on conçoit les choses, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Si vous méditez sur vos circonstances, c'est ce que vous concevrez.
Jacques 1 : 22 à 25
Ne vous faites pas des illusions sur vous-mêmes en vous contentant d'écouter la parole de Dieu ; mettez-la réellement en pratique. Car celui qui écoute la parole sans la mettre en pratique ressemble à un homme qui se regarde dans un miroir et se voit tel qu'il est. Après s'être regardé, il s'en va et oublie aussitôt comment il est. En revanche, il y a celui qui examine attentivement la loi parfaite qui nous procure la liberté, et il s'y attache fidèlement ; il ne se contente pas de l'écouter pour l'oublier ensuite, mais il la met en pratique. Eh bien, celui-là sera béni dans tout ce qu'il fait.
2.6. Cliché n°5 : Dieu nous punit pour notre désobéissance Combien de fois n’a-t-on pas entendu des chrétiens, y compris des prédicateurs, affirmer que les catastrophes naturelles ou les catastrophes personnelles sont la punition de Dieu pour les péchés d’une nation, d’une collectivité ou d’un individu. Comment peut-on à la fois affirmer la grâce de Dieu et son jugement permanent sur nous ? Dieu ne nous punit pas par des catastrophes ou des maladies. Lorsqu’il nous reprend, c’est par sa Parole et de manière confirme à qui il est, c’est-à-dire en Esprit et en vérité. Pour faire simple, nous sommes dans la période de la grâce et pas du jugement divin. C’est Christ qui a porté le jugement pour nos péchés passés, présents et futurs. Si Dieu nous punissait encore pour nos péchés, alors Christ serait mort en vain ! Le seul péché qui demeure est celui de ne pas croire en Christ et son œuvre à la croix. 2.7. Cliché n°6 : Les voies du Seigneur sont impénétrables Ce dernier cliché est sans doute le pire de tous, car il sous-entend que Dieu est mystérieux et très loin de nous. Or, Dieu est venu parmi les hommes en la personne de Christ qui nous dit que « celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14:9). Vous voulez connaître Dieu, regardez Jésus, qui il est et ce qu’il a fait ! En Hébreux 13:5, Il nous rappelle qu’il « ne nous délaissera point et ne nous abandonnera point ». Mais, déjà dans l’Ancien Testament, il disait par la bouche d’Esaïe les mots suivants. Esaïe 46:10: « 10J'annonce dès le commencement ce qui doit arriver, Et longtemps d'avance ce qui n'est pas encore accompli; Je dis: Mes arrêts subsisteront, Et j'exécuterai toute ma volonté. » Tout est dans Sa parole et Il ne nous a rien caché de ce que nous devons savoir. Non seulement Dieu se révèle à tous à travers sa création, mais il est de surcroît tout sauf mystérieux avec ceux qui lui appartiennent. C’est Christ lui-même qui l’affirme. Jean 15:15: « 15Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père. » Il nous a donné son nom, son sang, son esprit, sa Parole, son alliance, son armure, sa foi et les clés de son royaume… et Il nous appelle ami. Voilà qui est le Dieu que nous servons ! Le mystère réside dans le fait qu’Il est tellement grand que nous n’aurons pas assez de l’éternité pour en faire le tour. Mais nous sommes toutefois invités à connaître celui qui dépasse toute connaissance et Christ nous donne toute liberté pour l’interroger et chercher chaque jour à Le connaître davantage. Et il répond toujours et sans mystère à travers sa Parole. Pour comprendre cela, il faut arrêter de vouloir faire de Dieu un être mystérieux et lointain. Et pour cela, il faut comprendre qui est Christ et avoir la révélation que celui qui a vu Christ a vu le Père. Arrêtons de courir après le Père sans passer par le Fils. 1 Jean 2:23: « Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père; quiconque confesse le Fils a aussi le Père. » En fait, la question que nous devons nous poser est la suivante : Christ nous suffit-il ? 3. Êtes-vous satisfait avec Christ ? 3.1. Dieu, vous et la maladie À l’Apôtre Philippe qui lui demandait de pouvoir voir la Père, Christ lui répond que « celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14:9). À ce moment, je ne suis pas persuadé que Philippe ait vraiment compris la réponse. Et la question est : la comprenons-nous aujourd’hui ? Christ nous suffit-il ou voulons-nous quelque chose de plus ? Croyons-nous véritablement que Christ est le Fils de Dieu, le Messie et notre Seigneur ? Si la réponse est affirmative, alors nous comprenons aussi qu’il n’existe pas de lien entre Dieu et le mal. Tous les clichés abordés deviennent absurdes si on observe le ministère de Christ sur terre. Christ n’a jamais pratiqué le mal. Il a chassé les démons, il a guéri les malades et il a sévèrement repris ses disciples à chaque fois qu’ils agissaient mal ou pensaient le mal. Si nous voulons savoir comment est Dieu, observons Jésus. Actes 10:38 : « vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui. » Ce n’est pas uniquement l’Apôtre Pierre qui l’affirme. Une étude approfondie des évangiles nous démontre que, nulle part dans la Bible, nous ne trouvons une situation où Jésus refuse de guérir qui que ce soit qui le lui demande avec foi. À la lumière de la déclaration de Jésus selon laquelle Il ne pouvait rien faire de Lui-même, mais seulement ce qu’Il voyait faire au Père (Jean 5:19 et 8:28-29), ses actions constituent une preuve suffisante que Dieu a toujours la volonté de guérir. Il existe 17 occurrences dans les Évangiles où nous voyons Jésus guérir tous les malades présents. Il existe encore 41 autres occurrences où Il guérit une ou deux personnes à la fois ! MATTHIEU 8:1-15, 28-34 ; 9:1-8, 20-33 ; 12:10-13 MARC 1:40-45 ; 2:1-12 ; 3:1-5 ; 5:1-20, 25-43 ; 7:24-37 ; 8:22-26 ; 9:14-29 ; 10:46-52 LUC 4:33-39 ; 5:12-15, 17-26 ; 6:6-10 ; 7:1-17 ; 8:27-39, 43-56 ; 9:37-42 ; 11:14 ; 13:11-17 ; 14:1-5 18:35-43 ; 22:50-51 JEAN 4:46-54 ; 5:2-15 ; 9:6-7 ; 11:43-44 Dieu vous veut en bonne santé n’en doutez jamais. La seule question à vous poser est celle de savoir si vous avez foi en lui afin que sa volonté puisse se manifester dans votre vie. 3.2. Qui dites-vous que je suis ? Après avoir passé en revue et démonté les faux clichés sur Dieu, il est grand temps de se chercher à savoir qui est ce Dieu. L’image que nous avons d’une personne déterminera le type de relation que nous serons capable d’avoir avec elle. Ainsi le secret de notre relation avec Lui réside dans notre réponse à la question qu’il nous pose en Matthieu 16:15. Matthieu 16:13-20 : « 13Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme? 14 Il répondirent: Les uns disent que tu es Jean-Baptiste; les autres, Elie; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes. 15Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis? 16 Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. » Le monde dit beaucoup de chose sur qui est Jésus : un mythe, un imposteur, un mec bien, un prophète parmi d’autres, un grand initié, un sorcier, un ange ayant l’apparence humaine. L’église elle-même propage beaucoup de faux clichés comme nous l’avons vu. Mais vous, qui dites-vous qu’Il est ? Pierre a répondu quelque chose qu’aucun homme ne pouvait affirmer sans en avoir la révélation divine : tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! Christ est aussi, notamment, la lumière du monde, le pain de vie, le bon berger, le chemin, la Vérité, la vie, le cep ? Est-il votre forteresse et rocher, l’époux et l’amant, celui qui nous appelle ami, le 4e homme dans la fournaise, le roi des rois et seigneurs des seigneurs, une colonne de nuée et de feu, notre juge et rédempteur, notre sagesse, celui qui veut que personne ne périsse, celui qui guérit, celui qui réconforte, celui qui baptise de Saint-Esprit et de feu, le Messie, Celui qui pourvoit à tous nos besoins, celui qui a vaincu l’ennemi et qui va vaincre définitivement la mort, la tête, celui dont les chars se comptent par dizaines de milliers, par milliers de milliers, celui qui d’un claquement de doigt peut mobiliser plus de 12 légions d’anges, un grand-prêtre à la manière de Melchisédech, l’arbre de vie, le buisson ardent, cette gloire dont Moïse a été privée mais qui nous est offerte, le premier-né, le grand frère, le dernier Adam, le second homme, l’agneau de Dieu, le lion de Judas… Toutes ces images que nous avons de notre Dieu sont vraies, mais quelle est VOTRE révélation de Christ ? Il n’y a pas de meilleur jour qu’aujourd’hui pour faire l’expérience individuelle de Christ. Et personne ne peut en faire l’expérience pour vous. Dieu n’a que des enfants, pas de petits-enfants ! Vous ne pouvez pas vivre de la révélation d’un autre, fut-elle celle du plus grand serviteur de Christ vivant aujourd’hui sur terre. Nous ne pouvons pas non plus vivre de clichés, ou alors notre foi sera sans effet car elle ne portera pas sur qui Dieu est véritablement. 3.3. (Re) connaître Christ Entre la réalité biblique et nos conceptions erronées, le fossé est parfois énorme. C’est pour cela que la Bible nous exhorte en plusieurs occasions à renouveler notre intelligence. Jetons nos clichés à la poubelle, mais aussi nos traditions toute humaines lorsqu’elles contredisent la Bible. Cherchons à connaître chaque jour davantage ce Dieu plein d’amour et de grâce. Et cela commence par passer du temps avec lui plutôt que d’écouter ce que les autres en disent. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais, dans la relation que je cherche à bâtir chaque jour avec Dieu, à chaque fois que j’approfondis un point particulier, je réalise que ma compréhension était jusque-là non pas fausse, mais très incomplète. Je pense avoir compris que Dieu est Amour, mais je réalise que c’est moi qui ne comprends encore quasi rien à la hauteur, la largeur et la profondeur de cet amour. Au fur et à mesure que je vire de ma vie tous ces clichés sur Dieu, au fur et à mesure que je renouvelle mon intelligence, je me retrouve à pleurer de bonheur devant tel ou tel nouvel aspect de Lui qui se révèle à moi. Dieu est tellement grand, bon, miséricordieux et plein de grâce ! Tellement étranger au mal ! 1 Jean 1:5 : « La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c'est que Dieu est lumière, et qu'il n'y à point en lui de ténèbres. » Point de ténèbres en lui, même pas un instant en vue de générer une plus grande lumière. Il n’y a que le bien en Lui et il n’utilise personne pour faire le sale boulot à sa place. Mais pour expérimenter cette vérité, il faut en avoir la révélation et y accrocher sa foi. Pour connaître quelqu’un, il faut passer du temps avec lui. Plus je m’approche, plus je réalise que je ne sais encore rien et que le peu que je sais, je le connais encore si mal. 1 Corinthiens 8:2 : « Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas encore connu comme il faut connaître » La connaissance évoquée ici n’est pas un savoir théorique, c’est la connaissance qui s’acquiert par l’expérience. Ce verset pourrait être reformulé ainsi : « Si quelqu’un pense avoir fait l’expérience personnelle de quelque chose, c’est qu’il n’a pas encore fait l’expérience personnelle comme il faudrait expérimenter personnellement ». Nous n’avons jamais fini de faire l’expérience de Dieu. Dieu ne se laisse pas circonscrire, mais il se laisse approcher ! Jacques 4:5-8 : « 5Croyez-vous que l'Écriture parle en vain ? C'est avec jalousie que Dieu chérit l'esprit qu'il a fait habiter en nous. 6 Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c'est pourquoi l'Écriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles.7 Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. 8Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous… » Et vous, qui dites-vous que Dieu est et quelle relation souhaitez-vous bâtir avec lui ? Soumettons-nous à notre Seigneur, résistons au diable et à tous ses clichés, lavons-nous de toutes ces doctrines foireuses qui nous éloignent de notre Père et gardons toujours les yeux sur Christ, le chef et le consommateur de notre foi.